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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

24.02.2011

Cloud Computing : l’informatique de demain ?

2010 était l'année du Cloud. Les acteurs IT s'intéressent à ce modèle qui a ses avantages et ses inconvénients. Une révolution pour les uns, l'évolution de ce qui existe déjà pour d'autres et enfin, une solution risquée pour d'autres encore.

Le Cloud computing, c'est la mutualisation des ressources (puissance de calcul, espace de stockage, applications) sur des serveurs distants et sécurisés, regroupés dans des datacenters. En effet, l'entité ne possède plus ses propres serveurs ou applications, mais loue uniquement les ressources nécessaires, ce qui implique une réduction des investissements, un accès illimité et une garantie de service. L'accès aux applications, ressources ou données se fait par le biais d'une connexion internet.

Il existe 3 types de Cloud :

  • Le Cloud Public est une infrastructure accessible à un large public et qui appartient à un fournisseur de "Cloud Services" dont le plus connu est Amazon Web Services.

  • Le Cloud Privé n'est pas accessible au public mais aux entreprises via des réseaux sécurisés.

  • Le Cloud Hybride consiste à utiliser à la fois le Cloud Public et le Cloud Privé. Plusieurs entités partagent alors des ressources du Cloud.


Cloud Computing : l'informatique de demain ?

Le Cloud Computing c'est :

  • Un service en ligne : l'utilisation des technologies d'Internet.

  • Un service à la carte : un accès en libre service à la demande.

  • Un service souple: il évolue au gré de la demande.

  • Une mise en commun des ressources: une même infrastructure répond aux besoins de chaque client  à travers une interface personnalisée, et permet des économies d'échelle.

  • Un coût en fonction des applications: les coûts sont facturés sous forme variable pour être au plus près du besoin.


Brin d'histoire...
Amazon en 2006 a été le premier à proposer ce type de services, presque malgré lui. En 2002, le géant investit dans un énorme parc informatique pour éviter des surcharges des serveurs à l'approche de Noël, et se retrouve avec une grande quantité de ressources inutilisées. Il décide alors de les louer à des entreprises, profitant de la croissance d'Internet, pour rentabiliser ses équipements.

Une révolution ?
Jusqu'ici un des arguments importants était la proximité entre les ressources informatiques et les utilisateurs. Le Cloud computing bouleverse les habitudes de choix de prestataire informatique et propose plus de mobilité et de facilité.

La notion de hardware s'estompe et laisse la place à un modèle de consommation des ressources nécessaires de manière virtuelle. Les entreprises n'ont plus besoin d'investir en matériels informatiques et la tâche des DSI s'oriente davantage vers le pilotage plutôt que la réalisation.

L'autre atout mis en valeur, est que l'entreprise ne paie plus que le service qu'elle consomme, sachant que ce service est évolutif et peut à tout moment être réadapté aux besoins.

Le Cloud au vert ?
Le Cloud est souvent mis en parallèle avec le Green IT, car il permet une optimisation des serveurs, donc des fournitures informatiques et de la consommation d'énergie. Notons cependant, que Greenpeace (dans un article "Informatique et développement durable"), met en garde contre les effets néfastes indirects liés à la croissance du nuage. En effet, elle nécessite une forte demande d'énergie pour supporter l'envoi en temps réel de toute cette masse de données.

Suite de l'article : Le Journal du Net