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04.05.2012

Entrepreneurs: n'ayez pas peur des assurances sociales!

web_incubateurLe système des assurances sociales semble complexe vu de l’extérieur. Mais il n’en est rien, selon Florian Theytaz, membre du management du Groupe Mutuel à Martigny. Ce dernier s’exprimait  à l’occasion de la Rencontre de l’Incubateur The Ark, organisée récemment à IdeArk.

Une pléthore d’assurances existent  en Suisse, avec parfois un grand nombre de ramifications entre elles.  Le système helvétique, mêlant l’Etat et les assureurs privés, permet à tout le monde d’être couvert. « Il y a toutefois une démultiplication des acteurs et des lois. C’est souvent là que les entrepreneurs et les citoyens peuvent se perdre », souligne Florian Theytaz. Ce dernier lance toutefois un appel aux nouveaux entrepreneurs : « n’ayez pas peur des assurances sociales ! ». Selon lui, le système est simple, à condition de s’y intéresser quelque peu.

Quatre domaines, trois piliers
Les assurances sociales sont ainsi séparées en quatre domaines : vieillesse et invalidité, maladie et accident, chômage et allocations familiales. Elles reposent sur le système dit des trois piliers. Ce dernier a été initié en 1948.
Ce sont principalement les cotisations salariales qui financent ce système, avec une participation des cantons et de la Confédération, notamment pour l’AVS. Les indépendants doivent cotiser à l’AVS, l’AI, l’APG maternité et les allocations familiales. La prévoyance professionnelle et l’assurance-accident sont par contre facultatives pour les indépendants.


Les assurances complémentaires, outil de fidélisation

Le premier pilier est une prévoyance étatique qui a pour but de garantir le minimum vital, notamment avec l’AVS et l’AI.
Le second pilier permet quant à lui de maintenir le niveau de vie antérieur (lors d’un accident ou d’un problème professionnel). Entré en vigueur en 1985, il se concrétise via la LPP (prévoyance professionnelle) et la LAA (assurance-accident). Cette prévoyance est professionnelle. Ces deux piliers sont obligatoires pour toutes les personnes qui travaillent en Suisse.
« A noter que la LAA est obligatoire pour les entreprises depuis 1981 », a précisé Jacky Balet, Key Account Manager LPP du Groupe Mutuel. Il existe également des assurances complémentaires dans le domaine de la LAA.  « C’est un outil intéressant pour la fidélisation des employés ». De son côté, la LPP permet des déductions fiscales qui peuvent être intéressantes.
Le troisième pilier permet quant à lui de compléter les prestations les deux autres piliers. Il s’agit d’une prévoyance individuelle et facultative.

Rappelons que le Groupe Mutuel assure 1,4 million de personnes et 15'500 entreprises en Suisse. Vous pouvez retrouver la présentation complète de MM. Theytaz et Balet en suivant ce lien (fichier pdf, 1Mo).

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