«L’innovation est un état d’esprit : elle ne se décrète pas !» : c’est par ces mots que le conseiller d’Etat Jean-Michel Cina a évoqué le rôle de l’Etat dans le processus d’innovation et le projet de Campus EPFL Valais-Wallis. Selon lui, la politique met en place les conditions-cadres et les outils, comme le Campus. En amont, il faut, quoi qu’il arrive, la volonté de vouloir réussir et d’avancer.

«Il faut d’abord investir dans l’être humain, qui est à l’origine de toute innovation», a souligné Jean-Michel Cina à l’occasion d’un symposium marquant les 25 ans de la Haute Ecole d’ingénieurs de Sion. Il s’agit donc d’encourager les entrepreneurs qui foncent et qui ont la volonté d’aller de l'avant. Le but est de donner l’envie aux jeunes d’entreprendre.

Innover aussi à l’Ecole d’ingénieurs
Une école d’ingénieurs doit aussi innover. 25 ans c’est bien, mais il faut préparer l’avenir. « Celui-ci passe par le Campus. Mais ce projet n’est pas que l’EPFL. Sans la HES-SO, le Campus ne fonctionnera pas. “Formation, recherche et valorisation grâce à The Ark: il faudra ces trois éléments pour que le système fonctionne”, rappelle Jean-Michel Cina.

Ce campus est un engagement de l’Etat dans l’innovation. “Le but est de donner davantage d’attractivité au Valais et de pouvoir garder nos talents”. Mais l’Etat ne fait pas tout. Elle met en place les plateformes et les conditions-cadres pour avancer. “Le Valais doit avancer. De son côté,  l’Etat doit rendre possible ce qui est nécessaire”.

Crédit photo: Etat du Valais