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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

05.02.2014

Les start-up, un vrai atout pour diversifier l’économie valaisanne

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Les start-up, et notamment celles issues des domaines technologiques, sont une vraie chance pour le Valais et pour son tissu économique. Elles constituent des sources de diversification, grâce aux technologies portées, mais également et surtout grâce aux personnalités des jeunes entrepreneurs. Tel est l’avis de Paul-André Vogel, responsable du service Innovation de la Fondation The Ark et directeur de CimArk SA.

L’économie romande est très diversifiée en termes de domaines d’activités. Celle du Valais l’est tout autant, malgré les clichés actuels. Les start-up valaisannes contribuent à cette diversification, de différentes manières. «Elles le font tout d’abord grâce aux technologies innovantes qu’elles développent», précise Paul-André Vogel. Mais la diversification ne s’arrête pas aux technologies. Elle touche aussi le modèle d’affaires. «C’est autant important que la technologie elle-même».

Les start-up vendent souvent leur produit à un type de clientèle différent que celui des entreprises existantes, en raison notamment de l’internationalisation prévue par la plupart des jeunes pousses. La diversification de la clientèle est donc également importante.

Richesse entrepreneuriale
Mais au final, le vecteur le plus important de diversification est les entrepreneurs eux-mêmes. Ces personnalités entrepreneuriales apportent beaucoup. Cette richesse se reflète d’ailleurs dans les statistiques de l’Incubateur d’entreprises de la Fondation The Ark. Depuis sa création, près de 120 start-up ou projets d’entreprises ont été lancés. Seuls 39% des porteurs de projet étaient valaisans. Un sur cinq est originaire de l’extérieur de la Suisse (voir infographie ci-dessus).

«Cela apporte différentes manières de penser et d’entreprendre, qui renforcent le tissu entrepreneurial local». Derrière ces chiffres se cache le message qu’en Valais aussi, il est possible d’innover, que l'on soit originaire ou non du canton.

Travail d’une génération
Développer des start-up, cela prend du temps pour produire des fruits concrets, rappelle Paul-André Vogel. «Il faut de la patience, et c’est souvent le travail d’une génération».

Il est important de ne pas réduire l’impact des start-up aux retombées directes, en termes de chiffre d’affaires ou d’emplois. Il s’agit également de prendre en compte les partenariats noués entre les start-up et les autres acteurs de la vie économique locale. L’effet d’image du canton est à prendre en compte. Des start-up dynamiques sont excellentes pour l’image d’une région. «Ce n’est pas négligeable dans le contexte actuel».

 
Propos recueillis le 21.01.2014 à Martigny