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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

05.05.2010

Un toit qui chauffe de l’eau

toiture2Si, au bord d’une route romande, vous remarquez un jour un bâtiment au toit noir et relativement lisse; surtout si ce bâtiment est une église ou un monument historique, il se pourrait bien qu’il soit recouvert par les capteurs sans vitrage de l’entreprise sierroise Energie solaire. La principale caractéristique de ces capteurs est en effet qu’ils peuvent faire partie intégrante de la construction.

Avec ces capteurs, on n’a plus besoin de construire un toit sur lequel on pose ensuite des panneaux solaires thermiques; ils font eux-mêmes office de toit. Ou de façade. Ce résultat est obtenu grâce au matériau de base utilisé: un échangeur plat en acier inoxydable, dont la surface est en forme de coussinets et qui est recouvert d’une couche sélective au chrome noir.

Le procédé comporte plusieurs avantages. Notamment, le rayonnement solaire n’a pas besoin de traverser une couche de verre avant d’atteindre le capteur; comme il est résistant aux intempéries et étanche, le panneau peut-être utilisé comme toiture; et, grâce à sa faible épaisseur (25 millimètres), il est flexible, ce qui permet de l’utiliser pour des toitures cintrées. Enfin, sa discrétion autorise plus facilement son installation sur des bâtiments protégés comme des châteaux ou des églises.

Mais ce capteur n’est pas adapté à toutes les applications. Sa plage d’activité se situe entre 30 et 50 degrés; au-delà, son efficacité baisse. Il pourra donc en priorité être utile pour le préchauffage d’eau sanitaire ou pour amener l’eau d’une piscine à température agréable. Et son prix reste relativement élevé: une toiture solaire coûte environ quatre fois plus cher qu’une toiture traditionnelle. Mais il est vrai que le système est éligible pour l’obtention des subsides de la Confédération.

Source : Blog RSR
Article : Le Nouvelliste du 11 mai 2010