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22.08.2019

Bonheur au travail : faut-il nommer des Chief Happiness Officer dans toutes les entreprises ?

ACTUS

Responsable du bonheur en entreprise ou Chief Happiness Officer (CHO) : c’est un nouveau métier qui commencer à pointer le bout de son nez dans le tissu économique. Plus qu’une tendance, l’apparition de ce nouveau poste matérialise la prise de conscience d’un nombre croissant de sociétés de l’importance du bonheur au travail. Selon plusieurs études récentes, un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent et neuf fois plus loyal. Mais est-il nécessaire d’en nommer un dans sa propre PME ? Voici quelques éléments de réponse… 

Dans une chronique publiée sur le site jobcloud.ch, Annika Mansson, fondatrice de Happy-At-Work, remarque que de plus en plus d’entreprises intègrent dans leur stratégie la notion de bonheur au travail. Selon elle, il s’agit « d’un gain tant pour les employés que pour les employeurs. Depuis quelques années, les études s’accordent pour démontrer que le bonheur des salariés contribue directement à la performance de l’entreprise ».  

Le CHO est à mi-chemin entre le monde des ressources humaines et celui de la communication interne. « Son périmètre d’action varie en fonction des entreprises, mais son but ultime est de cultiver le bien-être au travail. Son impact se mesure en termes de motivation, implication et performance des équipes. Au-delà d’une fonction identifiée, la tendance qui se dessine est de former les managers dans leur capacité à générer de la confiance, socle essentiel d’un leadership éclairé pour tirer tout le potentiel des talents composant une équipe. A terme, nous serons tous des Chief Happiness Officers » souligne Annika Mansson. 

 

Soutien de la direction générale 
Pour remporter l’adhésion et créer de la traction en faveur d’une transformation positive, le CHO ou les managers dotés d’une boîte à outils « Happiness » doivent être publiquement et authentiquement soutenus par la direction générale. Si la création de bien-être durable est inscrite explicitement dans la stratégie, les bénéfices peuvent être nombreux : réduction de l’absentéisme et du turnover, davantage d’engagement et de loyauté, créativité et innovation développées, renforcement de la marque employeur. 

La perte de sens, le management toxique, le bore out (l’ennui au travail) sont autant de challenges qui peuvent être relevés en portant le bien-être au travail parmi les priorités de l’entreprise. Une fonction ou des aptitudes de CHO sont la réponse pour mettre en œuvre cette priorité. 

 

Tous CHO ? 
Bien pensées et bien gérées, une fonction et des formations de CHO peuvent faire une différence réelle et durable. Le bien-être au travail conjugue agilité et confiance, changement et création de valeur, révolution 4.0 et résilience. Le CHO est le porte-parole, le promoteur et l’évaluateur du bonheur… mais nous sommes tous concernés par la question !  « Et si nous étions tous des CHO finalement ? », conclut Annika Mansson.
 

Source : www.jobcloud.ch 
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