Le 4 décembre dernier, la Fondation The Ark organisait sa dernière conférence InnoVibes de l’année. Près de 100 personnes ont pu assister, en ligne, à la présentation d’Audrey Tcherkoff, présidente exécutive de l’Institut d’Economie Positive. Elle a parlé de l’importance des entreprises dans la transition économique, sociale et environnementale. Elle a également expliqué le concept d’économie positive, et comment les entreprises peuvent se lancer dans cette démarche plus durable et plus favorable économiquement.

La crise sanitaire actuelle a mis en évidence les limites du modèle économique actuel. Audrey Tcherkoff voit dans cette crise une occasion pour rendre la société plus durable au niveau économique, sociétal et environnemental. Pour cela, il faut remettre le long terme au cœur des stratégies. Ainsi, on permet de renforcer la résiliation des générations futures. « Il est primordial de transformer cette crise en opportunités », selon Audrey Tcherkoff.

« Avoir l’œil dans le microscope et dans la longue vue »: Audrey Tcherkoff explique que l’économie positive implique l’engagement à long terme. Toute décision qui est prise au présent doit tenir compte des impacts pour les générations futures. L’économie positive peut être appliquée au sein d’une entreprise via cinq dimensions : les conditions de travail et d’engagement des employés, le partage équitable des valeurs, l’empreinte environnementale, la formation et la vision stratégique de long terme. Le principal obstacle à l’économie positive est le manque de volonté de la part des chefs d’entreprise. Il est vrai que la mise en place engendre un coût. Cependant, les avantages sont nombreux.

L’importance des employés
Audrey Tcherkoff explique l’importance des bonnes conditions des employés. Plus les conditions des employés seront meilleures, plus ils seront motivés, productifs et efficients. De plus, la possibilité de formation des employés les prépare pour l’avenir. 

Selon une enquête de l’Institut de l’économie positive, 70% des employés seraient plus loyaux envers l’employeur si l’entreprise se positionnait sur son avenir et son impact à long terme. De plus, lorsque les PME se positionnent, elles deviennent attractives pour les nouveaux talents. Il est de plus en plus fréquent que les jeunes veuillent travailler pour une entreprise qui partage les mêmes valeurs qu’eux. 

Un autre moyen d’inclure l’économie positive est l’intégration des employés, des partenaires et/ou des clients à déterminer la vision de long terme de l’entreprise. Cette démarche permet aussi de donner du sens au travail tout en améliorant la compétitivité et la performance de l’employé. « Il n’y a pas de performance économique sans l’humain », résume Audrey.

Vous voulez découvrir plus en détails la présentation d’Audrey Tcherkoff ? Visionnez ci-dessous le replay de cette  conférence InnoVibes.