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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

06.08.2019

Coskin, la start-up qui analyse la peau en 3 secondes !

ACTUS

L'histoire de CosKin débute en 2017 au sein de la HEI. Le projet est d'offrir un dispositif d’analyse de la peau ultra rapide grâce à une technologie multispectrale. L'aventure CosKin a commencé par un projet d’étudiant qui deviendra le travail de Master de Jimmy Loup, actuellement collaborateur scientifique à l’institut Systèmes industriels, pour finalement prendre la forme d’une start-up. En deux ans, dans le laboratoire de Martial Geiser, professeur et chercheur au sein de l’institut, Jimmy Loup a su transformer les recherches effectuées précédemment pour leur donner une vie commerciale. Le projet est maintenant soutenu par la Fondation The Ark.
 

Technologie multispectrale pour une analyse de la peau ultra rapide
Le dispositif implémenté par CosKin utilise une technologie multispectrale. Pour illuminer la peau, différentes couleurs du prisme sont utilisées avec une image prise à chaque fois. Chaque couleur réagit avec la peau de manière différente, ce qui permet d’obtenir plus d'informations qu’avec les techniques d’imagerie conventionnelles. L’algorithme travaille ensuite sur les images et définit des critères pour l’analyse de la peau. La rapidité de la technologie est impressionnante : en moins de trois secondes, on obtient une analyse du type de peau.
 

Utilisation pour le domaine des cosmétiques et le domaine médical
La technologie développée par CosKin intéresse les entreprises actives dans le domaine des cosmétiques, notamment pour la définition du type de peau ainsi que pour le développement de traitements. Dans un premier temps, l’objectif de la start-up est de s’installer sur le marché des cosmétiques. Jimmy Loup est allé jusqu’en Afrique du Sud pour présenter sa technologie à des experts du domaine.

CosKin souhaite également implémenter sa technologie pour le domaine médical, notamment pour l’analyse de lésions et des plaies, ainsi que pour la détection précoce du cancer.
 

Source et crédit photo : HES-SO Valais-Wallis