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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

19.06.2013

Entrepreneuriat: les jeunes Suisses ont de la peine à se lancer

innovation_soutienEn comparaison internationale, les créateurs d’entreprises en Suisse sont les plus nombreux entre 35 et 44 ans, alors que les Helvètes de moins de 24 ans ont de la peine à se lancer. C’est l’un des éléments qui ressort du Global Entrepreneurship Monitor 2012 (GEM), publié par la Haute école de gestion (HEG) de Fribourg. Il s’agit de la plus importante enquête internationale en matière d’entrepreneuriat. Ce rapport montre également qu’en Suisse la crainte de l’échec liée aux activités indépendantes est particulièrement faible.

La structure des âges relative à la création d’entreprise en Suisse présente la particularité suivante : les jeunes entrepreneurs (18-24 ans) affichent la plus faible activité entrepreneuriale de tous les pays comparables, alors qu’à la classe d’âge des 35-44 ans est associé le taux le plus élevé de création d’entreprise.

Quant aux données recueillies pour la première fois sur le comportement entrepreneurial des migrants, elles révèlent que l’activité entrepreneuriale de ces derniers, qu’ils soient issus de la première ou de la deuxième génération, se situe nettement au-dessus de la moyenne suisse.

Les données du GEM complètent les indicateurs de compétitivité et d’innovation et permettent aussi, comme en 2011, la création d’un nouvel indice agrégé, le Global Entrepreneurship Index. Le recensement de 2012 fait apparaître qu’en Suisse, les opportunités perçues de créer une entreprise ont diminué par rapport aux années précédentes. Néanmoins, la Suisse évolue au-dessus de la moyenne des pays basés sur l’innovation.

Crainte de l’échec en baisse
Il est intéressant de constater que la crainte de l’échec a chuté ces dernières années, pour se situer à un niveau aussi bas que celui des Etats-Unis. La Suisse se situe ainsi, avec les Etats-Unis, en tête de toutes les économies comparables.

Comme les autres pays du groupe de comparaison, hormis les Etats-Unis, la Suisse ne montre pas de très grand potentiel de création d’emplois par le biais d’activités entrepreneuriales nouvelles, du moins à court terme. La focalisation observée sur l’innovation en termes de combinaison produit-marché (huitième position), ainsi qu’une orientation internationale (sixième position) peuvent compenser en partie cet impact toutefois limité.

Ces deux tendances sont de bon augure sur le long terme; il est connu que l’innovation de produit et l’orientation vers les marchés internationaux sont étroitement liées à la croissance de la demande globale qui, en retour, génère un accroissement de l’emploi et, par là, une accélération de la croissance économique.

 

Lire l’étude complète 

Source : HEG Fribourg