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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

06.09.2012

Travailler dans le cloud : intéressant pour les PME et start-up!

yoocloudLes entreprises peuvent désormais s’appuyer sur un large choix de logiciels disponible dans le cloud. Cette pratique, de plus en plus répandue, permet une économie notable des coûts, une interactivité accrue entre les collaborateurs et clients ainsi qu’une facilité d’accès. C’est ce qu’a souligné Didier Gabioud, directeur de YooCloud lors de la récente rencontre de l’Incubateur The Ark à Martigny.

Le cloud computing (ou informatique en nuage) signifie que les entreprises n’ont plus besoin d’héberger leurs infrastructures et applications informatiques en local. Des serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante sont à leur disposition. « Le cloud est une révolution au niveau de notre consommation des logiciels informatiques. Avec cette pratique, on n’achète plus les logiciels mais on les loue », rappelle Didier Gabioud. Il s’agit d’une évolution logique de l’informatique. « Toutes les entreprises vont, à terme, y arriver ».

On paie ce que l’on consomme
Ce système est intéressant car l’entreprise paie uniquement ce qu’elle consomme. Cela permet donc une  baisse des coûts, que ce soit au niveau des licences ou du matériel à acquérir. Les coûts annuels peuvent être plus facilement planifiés. Autre avantage d’avoir ses logiciels dans le « nuage » : les applications sont prêtes à l’emploi, donc mises très rapidement en place dans les entreprises. « Il faut par exemple moins de deux jours pour installer une nouvelle messagerie dans une PME de 50 employés », note Didier Gabioud.
La plupart des logiciels sur le cloud, notamment ceux de Google et Zoho, permettent une parfaite interactivité avec les clients. Des documents peuvent ainsi être modifiés en temps réel sur un même document, et ce par 50 personnes à la fois.

Sauvegardes multiples
La sécurité est accrue via le cloud, notamment au niveau des sauvegardes. Auprès de grands acteurs comme Google, les données sont sauvegardées plusieurs fois sur des serveurs différents. « Je dors mieux de savoir que mes données sont sauvegardées chez Google plutôt que sur un serveur interne », souligne Didier Gabioud. Rappelons également que les données de l’entreprise sont disponibles et accessibles en tout temps.
Il subsiste néanmoins quelques réticences à utiliser les logiciels sur le cloud. A commencer par la confidentialité des données et les éventuels problèmes juridiques.  « Selon la loi, les banques suisses ne peuvent par exemple pas héberger des données de clients à l’étranger ». Ces réticences n’ont pourtant pas empêché le groupe pharmaceutique Roche de migrer sur Google les agendas et la messagerie de 90'000 utilisateurs.

Vérifier la réversibilité des données
Avant de se lancer sur le cloud, une entreprise devrait vérifier que la  réversibilité des données est garantie. Cela permet de s’assurer que l’entreprise pourra rapatrier à tout moment l’ensemble de ses données et fichiers. Le cloud est d’abord destiné aux logiciels dits de « commodité », comme par exemple la messagerie, les logiciels de gestion des ressources humaines, la facturation ou encore de suivi de la clientèle (CRM). Les applications plus spécifiques à chaque métier sont par contre plus difficiles à mettre sur le cloud.

Ne pas négliger l’aspect « clients »
Avant de démarrer sur le cloud, l’entrepreneur doit bien analyser les besoins et les buts d’une utilisation des logiciels du cloud. Est-ce par commodité, pour une baisse des coûts ou pour d’autres critères encore ?  « L’analyse doit également s’intéresser à l’aspect clientèle, afin d’être sûr que les clients acceptent d’avoir leurs données dans le cloud », selon Didier Gabioud.
Les entreprises les mieux adaptées pour travailler avec le cloud comptent en principe moins de 100 collaborateurs et sont actives dans un secteur d’activités pas trop touché par les questions de propriété intellectuelle.

Google et Zoho à la pointe
Parmi les logiciels les plus connus et les plus performants disponibles sur le cloud, on peut citer la suite Google Apps, qui compte environ 80 logiciels, gratuits ou très bons marché. L’entreprise Zoho dispose pour sa part de 30 applications. Ces outils sont, la plupart du temps, interconnectés, ce qui renforce encore leur attrait.  « Ces solutions peuvent être mises en place pour un montant cinq fois moins élevé que les logiciels standard disponibles sur marché », conclut Didier Gabioud.

Informations complémentaires : www.yoocloud.ch
Source et crédit photo: Fondation The Ark