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BLOG D’INFOS DU VALAIS TECHNOLOGIQUE, INDUSTRIEL ET INNOVANT

28.02.2022

Un algorithme valaisan pour « démasquer » Q-Anon

ACTUS

L’entreprise valaisanne Orphanalytics, accompagnée à ses débuts par l’Incubateur de la Fondation The Ark, est spécialisée dans l’analyse des styles d’écriture, grâce à son puissant algorithme développé depuis des années. Celui-ci, qui utilise la stylométrie, a déjà fait ses preuves dans différents dossiers comme l’affaire du petit Gregory ou le mystère de l’écrivaine Elena Ferrante. Depuis l’an dernier, elle s’est intéressée à Q-Anon, le groupe conspirationniste américain. Grâce à ses analyses approfondies, Orphanalytics est à même de certifier que deux personnes sont à l’origine du pseudonyme « Q », et pas une seule. 

Q-Anon est une mouvance conspirationniste d'extrême droite venue des États-Unis, regroupant les promoteurs de théories du complot. Ce mouvement a pris de l’essor autour des messages publiés sous le pseudonyme Q à partir d'octobre 2017 sur des forums anonymes. L’entreprise valaisanne Orphanalytics, dirigée par Claude-Alain Roten, a passé au crible les 4953 messages postés par Q. 
 

Dans le New York Times
Les résultats de l’analyse, effectués via la technique de la stylométrie, sont formels : il y a bien deux personnes différentes à l’origine de ces messages. « Les deux styles repérés contredisent la croyance partagée par les sympathisants du mouvement complotiste qu’une seule personne (l’énigmatique «Q»)- avait rédigé tous les messages », précise Orphanalytics dans un communiqué. Cette découverte permet de faire progresser l’identification aux Etats-Unis des personnes à l’origine de ce mouvement. L’entreprise valaisanne a eu l’honneur du New York Times la semaine dernière. 

Fondée en 2014, OrphAnalytics développe une technologie stylométrique disruptive pour identifier les auteurs de textes. Elle fournit son expertise dans la recherche en littérature, pour la détection de ghostwriters et dans des affaires juridiques. Son approche brevetée de machine learning adapte des techniques d'analyse génomique. OrphAnalytics collabore avec l'École de Sciences criminelles de l'Université de Lausanne.
 

Source : communiqué Orphanalytics