Nous vous annoncions ce matin (voir news complète ici) une découverte étonnante faite par la start-up montheysanne Novochizol. Cette dernière avait soi-disant repéré une molécule dans la fourrure des loups, permettant de faire repousser les cheveux. Il s’agissait bien entendu d’un poisson d’avril. En revanche, Novochizol travaille bel et bien sur un produit à base de chitosane, présent dans les carapaces des insectes, crustacés et champignons. L’entreprise est actuellement en recherche de financement pour son innovation, qui permet de transporter différents principes actifs de manière ciblée.

Délivrer la juste quantité de médicament, de pesticides au bon moment et au bon endroit ou mieux capter les acides nucléiques pour des tests PCR plus sensibles : telles sont les applications principales des nano-éponges développées par la start-up Novochizol. Basée au BioArk de Monthey et accompagnée par la Fondation The Ark dans sa croissance, la jeune entreprise espère que sa production pourra bientôt décoller, avec une production de plusieurs tonnes dès l’année prochaine.

Novochizol a mis au point une technologie qui utilise le chitosane, un dérivé de la chitine, le deuxième polysaccharide le plus abondant sur terre, présent dans toutes les carapaces d’insectes et de crustacés, mais également dans les champignons. « Cette grosse molécule linéaire est très fragile et uniquement soluble dans des acides. Nous prenons cette molécule, l’enroulons sur elle-même comme une pelote de laine, à l’échelle nanométrique. Cela la rend soluble et robuste, en lui conférant des propriétés d’une éponge autocollante. C’est le cœur de notre projet », précise Vanya Loroch, fondateur de la start-up.

Mais à quoi pourraient servir ces éponges en médecine ? « L’idée est de les utiliser comme un «transporteur» de médicaments. En tant qu’excipient, l’éponge délivrera la juste quantité de médicaments, au bon endroit et sur la bonne durée », selon Vanya Loroch.

Informations complémentaires : www.novochizol.ch