En début d’année, le quotidien Le Temps a édité une série d’articles autour du Valais de l’innovation. Dans le domaine des sciences de la vie, c’est le site technologique BioArk de Monthey qui a fait l’objet d’un portrait détaillé. Une manière de mettre en lumière les différents acteurs des biotechnologies valaisannes, dont BioArk et plusieurs entreprises qui sont basées sur le site ! 

Actuellement, le site technologique BioArk est en plein développement : cette année, un troisième bâtiment BioArk, destiné à l’accueil d’entreprises en phase de croissance, sera inauguré. « Quand on parle de la chimie suisse, on pense tout de suite à Bâle, on oublie que la Lonza a vu le jour en Valais il y a plus de cent ans », précise Massimo Nobile, responsable du site BioArk.  « La volonté de la Fondation The Ark, quand elle a lancé ce pôle dédié aux sciences de la vie en 2004, c’était d’être à proximité de l’industrie.» 

A l’image des autres sites technologiques de The Ark, BioArk a notamment pour mission l’incubation de start-up et de « pousser la technologie vers le marché ». Basée dans les locaux du BioArk, la jeune pousse Ceidos constitue un excellent exemple, comme le rapporte Le Temps. Son co-fondateur, Sébastien Walpen, connait les difficultés de s’occuper tous les jours de cellules. « Même dans les grands groupes pharmaceutiques, il y a quelqu’un qui va venir intervenir dans un bioréacteur. Ces opérations sont coûteuses et risquées. »

Des collaborations fructueuses entre les entreprises du BioArk 
L'un des objectifs du BioArk est de favoriser les échanges et l’émulation entre les différents acteurs des biotech. Sur le site technologique, les entrepreneurs collaborent déjà avec d’autres occupants des lieux pour tester leur produit. Le printemps dernier, en pleine période de pandémie, la PME Augurix et la start-up Gadia ont ainsi développé une collaboration pour mettre ensemble au point un test sérologique sur le marché. Aechem constitue un autre exemple : l’entreprise a lancé un modèle pour des analyses rapides et a pu bénéficier des infrastructures spécialisées disponibles au BioArk.

Le site montheysan soutient également les entreprises déjà établies, dans leurs projets d’innovation. « On parle beaucoup de start-up, mais il ne faut pas oublier que le Valais, c’est avant tout un réseau de PME. Pourquoi ne pas, par exemple, installer dans le nouveau bâtiment BioArk un living lab, un endroit dans lequel des industriels pourraient venir avec un problème à résoudre ? » propose Massimo Nobile. L’article du Temps se conclut sur l’intérêt réel pour le Valais de mettre au point des technologies de production avancées et de digitaliser la biopharma. 

Lire l’article complet : Monthey, le joker de la biotechnologie suisse - Le Temps 
 

Source : Le Temps, article écrit par Aline Bassin